La traduction théâtrale en portage salarial

La Maison Antoine Vitez, centre international de la traduction théâtrale en France a réalisé un code des principes et usages de référence en traduction théâtrale pour valoriser et mieux protéger le traducteur de théâtre dans son activité.
MISSIONS-CADRES présente l’essentiel d’un texte qui s’inscrit dans les dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle.
Les droits du traducteur de théâtre
La traduction est protégée par le droit d’auteur et permet au traducteur free lance ou porté de bénéficier de droits moraux et patrimoniaux (article L112-3 du Code de la propriété intellectuelle).
Au titre du droit moral, les auteurs de traductions littéraires jouissent d’une protection perpétuelle, inaliénable et imprescriptible. Ils ont un droit au respect de leur nom et peuvent exiger qu’il figure sur la pièce traduite et pour toute utilisation publique de l’œuvre (page de titre de la publication, programme, imprimés, affiches, promotion et représentation de la pièce…).
De même, il a un droit au respect de sa traduction : titre, expressions, tournures littéraires, les interprétations fidèles à l’esprit du texte d’origine…
Les devoirs du traducteur de théâtre
Le traducteur porté ou free lance a le devoir de maîtriser la langue source et de parler et écrire la langue cible comme s’il s’agissait de sa langue maternelle.
L’autorisation préalable de l’auteur de l’œuvre préexistante
L’auteur d’une oeuvre préexistante ou de ses ayants droit doit délivrer une cession à titre onéreux ou gratuit, précisant la durée, le lieu, la destination de l’œuvre (reproduction, représentation…)
Les pièges à éviter
Si l’autorisation n’est requise que pour l’exploitation de l’œuvre, il est fortement conseillé au traducteur porté de demander l’autorisation à l’auteur de l’oeuvre avant d’en entreprendre la traduction et de négocier éventuellement une option de traduction avec ce dernier.
Si l’autorisation n’est pas donnée à titre exclusif ou si l’exclusivité est parvenue à son terme, il faut prévenir toute tentative de contrefaçon. Le traducteur initial, en sa qualité de découvreur, doit toujours être informé par l’auteur de l’oeuvre, ou par son représentant, des nouvelles traductions ou adaptations dans la langue cible et être, en cas d’adaptation de sa traduction, dûment rémunéré.
Pour consulter la totalité du Code : www.maisonantoinevitez.com
© vignette : ecco - Fotolia
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- Cécile le 04/03/2018 à 20h11
Merci pour cet article très complet et fort... - Philippe le 11/10/2017 à 15h49
Merci pour ces nombreux conseils très enrichissants. D'ailleurs, on... - Marie Arlette le 23/07/2017 à 18h00
Un bref propos juste pour remercier le rédacteur... - Olivier Lambert le 13/07/2017 à 09h53
Bonjour Monsieur Bernard béguin, Intéressant article que vous nous... - Cile le 02/01/2017 à 15h58
Bonjour, Pour répondre à Jean-Claude, ou plutôt à ceux... - Sarah le 24/11/2016 à 23h14
Ce genre de rappels ne sont jamais assez...